« J’ai eu une journée incroyable! Je n’ai pas dormi depuis 48 h! Je suis ben content d’être ici ce soir! »

Il n’en fallait pas plus pour pardonner les 25 minutes de retard de Corey Hart pour son spectacle sur la scène Bell au Festival d’été de Québec! Alors qu’il était en spectacle la veille au Japon, c’est avec un décalage horaire de 12 heures mais toute sa fougue, et tout en voix, que Corey Hart s’est accaparé des Plaines. Une grande première pour lui, un beau baptême au FEQ!

Déjà dès les premières chansons, Dreaming time again, Bang et Boy in the box, la table était mise. On a eu droit bien sûr aux salutations traditionnelles, en français en prime! C’était bien cocasse de le voir nous présenter son claviériste Guillaume Rochon, qu’il rencontrait lui-même pour la première fois. On ne peut le mettre sous silence, la chimie était indéniable entre l’artiste et son public, alors qu’une interaction avec la foule était présente tout au long du spectacle.

La présence de “l’amour de sa vie”, Julie Masse, sur scène amenait aussi au spectacle un brin de magie. Ils étaient beau à voir lors de l’interprétation de la chanson « Là-bas » de Jean-Jacques Goldman! Dans le même registre francophone, Corey a enchaîné avec le titre « Les bombes » de Michel Pagliaro! De quoi mettre le feu aux plaines!

Un autre moment marquant du spectacle est lorsque que Corey Hart et ses musiciens se sont rapprochés de la foule sur une passerelle sous les airs de certaines jamais jouées en spectacle. Des chansons bien personnelles pour l’artiste. C’est ensuite qu’un feu roulant de chansons se sont succédées, dont quelques « covers » comme « Message in a Bottle » et « Every Breath You Take » du groupe The Police, « Pour un instant d’Harmonium » et « Tonight ». Saluons aussi son interprétation de « Cant Help Falling in Love » du grand Elvis Presley et celle de « Bad Case of Loving You » du chanteur Robert Palmer, bain de foule en prime!

En guise de conclusion, la chanson « Sunglasses at Night » de quoi nous laisser quitter cette première soirée du FEQ avec un brin de nostalgie !