La découverte de la semaine appartient à Rod le Stod!

Rod le Stod, Rodolphe Demers de son vrai nom, est le seul et unique rappeur à avoir remporté le Festival de la chanson de Granby. Il fait paraître son premier album, Pas nés pour un p’tit pain, en 2014. Détenteur d’un baccalauréat en sciences politiques et d’une maîtrise en administration publique, Rod est aussi directeur général adjoint de la Maison des enfants Marie-Rose depuis maintenant 2 ans. La Maison des enfants a pour mission d’initier des enfants de 5 à 12 ans aux arts et à la musique dans un environnement non-compétitif axé sur l’acceptation des différences de chacun. C’est la seule Maison des enfants qui utilise l’art et la musique comme outil pédagogique et social. Rod le Stod est aussi porte-parole du Relais de la Tribu, de la Société canadienne du cancer et de l’Autre 150e.

La chanson Yoga est le deuxième extrait du futur album de Rod le Stod. La chanson YOGA nous transporte dès les premières secondes dans un environnement rêveur et paradisiaque grâce au chant des oiseaux capté dans la nature. Alors qu’il nous a souvent habitué à des interprétations intense, parfois agressives, Rod le Stod surprend cette fois avec une voix douce, quasi chuchotée. La douceur de la voix de l’artiste et l’aspect épuré de la composition laissent toutefois rapidement place au galop dans un pré-refrain psychédélique où s’entremêlent plusieurs voix. Il en résulte une chanson très planante qui nous propulse à pieds joints dans la tête emboucanée de Rod le Stod.

Dans une ambiance contemplative, le rappeur nous livre ainsi une chanson beaucoup plus douce que son dernier extrait Fais-le bien! Ayant des couleurs de R&B et de slow hip-hop, Yoga nous démontre bien la diversité musicale qui sera présente sur son prochain album. Dans le vidéoclip, l’artiste est pris au piège dans un environnement de travail qui le déprime visiblement. Le chanteur se prend à rêvasser d’un monde meilleur, plus naturel, plus en harmonie avec ses envies. On suit Rod le Stod dans cette rêverie qui culmine avec une chute assez comique. Édouard Gingras réalise magnifiquement cette satire de l’humain incapable de se libérer de son carcan professionnel.

D’une esthétique remarquable! Bonne écoute!