Demain marque la date de sortie officielle d’un film attendu par plusieurs : Ça sent la coupe. Mettant en vedette Louis-José Houde dans le rôle de Max, on y raconte l’histoire d’un trentenaire ordinaire qui doit passer à travers différentes épreuves que la vie a en réserve pour lui. Sa copine Julie (Émilie Bibeau) le laisse tomber, sa boutique d’objets de hockey ne fonctionne pas très bien et sa sœur (Julianne Côté) refait surface après 7 ans d’absence.
La réalisation de Patrice Sauvé, combinée au jeu de comédiens d’expérience, nous entraîne dans l’univers du long métrage dès les premières images. À partir de ce moment on ne veut plus en sortir et tout ce qu’on souhaite, c’est de voir l’attachant mais surtout très touchant personnage de Max réussir à remonter la pente.
Un film de hockey… mais au fond vraiment pas tant que ça
Tout comme c’est le cas de plusieurs hommes de nos jours, la saison de hockey occupe une partie importante de la vie de Max. Louis-José précise par contre que plus le film avance, plus on réalise qu’il lui sert surtout de prétexte pour se retrouver entre amis et garder des liens avec sa famille.
En effet, malgré ce que le nom du film et l’affiche peuvent porter à croire, la trame de hockey sert plutôt en réalité de décor ambiant pour le film. Selon le scénariste Matthieu Simard, utiliser la saison de hockey pour y baser l’espace temporel servait en grande partie de ligne directrice. Grâce au hockey, tout redevient relatif et on évite de tomber ni dans un drame exagéré, ni dans la comédie pure.
Vrai comme la vie
Comme le précise Louis-José Houde : « C’est un film d’amour, un film d’amitié, un film de rites de passage, un peu aussi sur le deuil mais c’est surtout un film sur la vie. Le hockey demeure présent mais très accessoire, on ne parle jamais de hockey. Si t’aimes pas le hockey, tu te feras pas suer. »
Si vous aimez les comédies dramatiques mais romantiques, vous allez tomber en amour avec ce film sans faute. Ça sent la coupe, c’est LE « feel good movie » par excellence. Celui qui vient nous réconforter en nous disant que non, on est pas seul et que oui, tout va bien aller.
Si on l’aime autant, c’est parce que Ça sent la coupe, c’est vrai comme la vie et que des récits comme ça, on en prendrait bien plus souvent!
En salle partout au Québec dès demain, vendredi 24 février.