Découvrez aujourd’hui un gars pour qui l’envoyer sport rime avec PASSION, Simon-Pierre LeBlanc, professeur de fitness chez Yoga Fitness et athlète semi-professionnel pour The North Face. Originaire de Montréal, il a grandit au Saguenay et habite aujourd’hui la ville de Québec. Persévérant et résiliant, son parcours vous donnera assurément de la motivation. 

—————— ENTREVUE ——————

Plus jeune, quel genre d’enfant étais-tu?

J’ai souffert énormément d’intimidation de la maternelle jusqu’en secondaire 1. Je me suis fait écœuré et battre la majorité de mon primaire et début secondaire. J’étais donc très gêné et j’avais très peu confiance en moi. Par ailleurs, je n’étais pas bon à l’école alors ça aidait pas. J’ai toujours sur que j’étais différent… Je pensais différemment des autres et j’étais créatif.

Dernièrement, tout est devenu plus clair avec mon diagnostique de TDAH. On en parle beaucoup ces temps-ci (du TDAH), mais je vous assure que c’est pas facile vivre avec ça. Ça a ses bons et mauvais côtés. Heureusement, quand je suis déménagé à Québec, j’ai commencé à me faire quelques amis. J’ai donc un très grand amour pour ma ville et les gens qui y habitent.

À quel moment as-tu eu le déclic pour ton métier?

Le sport est arrivé tard dans ma vie. Suite a une grosse gaffe en 2011, j’ai décidé de changer mes habitudes de vie. J’ai commencé a marcher puis ensuite j’ai commencé à courir. Suite à mon ‘’déclic’’ sportif (environ 24 ans), j’ai décidé que j’allais faire du sport ma vie et mon métier. Aujourd’hui, avec un travail acharné et du dévouement, j’ai réussi a me hisser parmi les bons coureurs amateur du Québec et de faire du sport jour après jour.

Quelle a été la réaction de tes parents, tes proches?

Mes parents et ma conjointe sont fiers de moi, ça c’est certain! Étonnamment, mes amis sont plutôt discrets par rapport à moi et au sport, mais je crois qu’ils sont très fiers!

Parle-moi de ton parcours ensuite?

Suivant ma mésaventure en 2011, j’ai commencé à prendre le sport au serieux. Je faisais juste ca (encore aujourd’hui d’ailleurs). Étant un extrémiste avec une personnalité excessive, j’ai sauté les deux pieds dedans. J’ai commencé a courir des distances de plus en plus grandes jusqu’à 100km. En 2018, j’ai décidé que les ultras marathons c’était terminé et que j’allais me concentrer sur les plus courtes distances, soit de 5 à 42 km, en sentier ou sur route. Cette décision a été libératrice parce que je n’étais plus heureux dans les très longues distances. Je crois aussi que c’était la bonne décision parce que j’ai fait plusieurs podiums par la suite et j’en suis très fier. Aujourd’hui, j’ai décidé de sauter les deux pieds dans le triathlon. À suivre!

Ta plus grande fierté jusqu’ici ?

D’avoir atteint des niveaux en course à pied que  jamais je n’aurais imaginé et de pouvoir partager ma passion du sport avec mes clients au travail.

Nomme une ou plusieurs personnes qui t’ont inspirées durant ton parcours?

Oh boy, sincèrement, j’en ai trop! À chaque jour quelqu’un de différent m’inspire. Je suis un grand consommateur de podcasts, ce qui me fait découvrir des gens différents avec des parcours tellement inspirants. Si je dois mettre des noms noir sur blanc, je dirais : Anton Krupicka, Xavier Rudd, Jan Frodeno, Jim Walmsley, Lionel Sanders et j’en passe!

Quelles embûches as-tu dû traverser pour te rendre où tu es aujourd’hui?

Coté sportif, je n’ai pas vraiment eu de réelle embûche. Je fais du sport parce que j’aime ça et je fais des compétitions parce que je veux me prouver à moi-même que je suis capable d’atteindre des niveaux supérieurs. Les plus grandes embûches ont souvent été professionnelles à cause de mon TDAH. J’ai toujours rêvé d’être un entrepreneur, mais j’ai beaucoup de difficulté à mon concentrer donc c’est très difficile sur mon moral. Heureusement, le sport aide énormément! 

Que conseillerais-tu a quelqu’un qui aimerait faire ton métier?

Mon métier est accessible alors go, fonce! Changer la vie des gens jours après jours, c’est magique.

Dans le contexte actuel, comment fais-tu pour garder le moral et surtout, rester positif pour la suite?

Le sport est mon échappatoire, ça ne va jamais mal après une sortie de course ou quelques kilomètres sur mon vélo!

Dans 10 ans, tu aimerais….

Dans 10 ans, j’aimerais avoir pu participer au Ironman à Kona, aux championnats du monde de demi-Ironman et j’aimerais bien essayer l’ultra-cyclisme. Par ailleurs, j’aimerais poursuivre mes conférences dans les écoles sur le sport et la persévérance scolaire. Il est clair pour moi que j’aimerais pouvoir vivre du sport d’une façon ou d’une autre, et pourquoi pas avoir ma compagnie dans le domaine de la construction?! Ah oui, je ne vous l’avais pas dit, mais je suis un cours de Peinture en Bâtiment à temps complet de soir!