Pour la deuxième soirée de sa programmation, le Festivent ville de Lévis nous offrait, rien de moins que, Milky Chance.

Le groupe allemand était de retour, mercredi soir, dans la région de Québec, après une absence de 2 ans. Eux qui avaient rempli le Parc de la Francophonie à craquer en 2015 en conclusion du Festival d’été de Québec, nous revenait avec un nouvel album en poche « Blossom », paru en mars et lançait leur tournée nord-américaine « The Blossom Tour » afin de nous le faire connaître.

Il était donc évident qu’une bonne partie du spectacle y serait consacré (ce qui n’a pas plut à tout le monde). Ils ont tout de même brillamment inclus plusieurs titres de leur premier album « Sadnecessary », lui, beaucoup plus connu du public. Ils ont lancé le spectacle avec une série de plusieurs chansons du second album, mais le vrai coup d’envoi de la prestation a été donné lors des premières notes de « Flashed junk mind » (la première chanson de la soirée que la masse connaissait vraiment bien) alors que la foule est devenue euphorique et que tous ensemble, ils ont entonné avec le groupe.

Avec leur musique indie-folk-alternative ensoleillée qui tend aussi un peu vers le reggae et l’électro (un mélange de styles musicaux vraiment unique et propre à eux), ils ont donné des airs de vacances à la soirée. Percussions et harmonica (avec le nouveau membre de la formation, Antonio Greger) étaient aussi de la fête. Ils ont fait planer les spectateurs sur une « vibe » des plus estivales qui donnait une furieuse envie de se déhancher au rythme de la musique!

La température était vraiment idéale et les festivaliers étaient au rendez-vous. Tout était parfait pour leur second passage dans la région. Ils ont d’ailleurs semblé apprécier tout autant que les gens présents. On pouvait voir qu’ils avaient du plaisir à être là et il y avait une belle symbiose entre Clemens Rehbein et son acolyte Philipp Dausch. Remerciant la foule à plusieurs reprises et mentionnant même leur bonheur d’être de retour au Canada, mais spécialement à Québec, Rehbein a même fait un petit signe de cœur en joignant ses deux mains en direction de leur fans (trop cute!) disant « you too » (nous vous aimons aussi).

Cette histoire d’amour a tout de même eu une fin heureuse avec la chanson « Coccon », pour finalement s’étirer un petit peu plus avec le rappel et l’immanquable « Stolen dance » qui les a propulsé au top des palmarès lors de sa sortie les faisant ainsi connaître du monde entier. Pour enfin se terminer vraiment sur « Sweet sun » pour laquelle les gars ont tout donné faisant monter l’énergie d’un cran, de longues minutes d’un véritable party « jam » qu’on aurait voulu qu’il n’ait jamais de fin. Une finale grandiose!

Première partie :

Matt Holubowsky a brillamment ouvert pour la formation allemande, une tâche des plus ardues, puisque le public était à ce moment, assez froid et indifférent. «Il y en a qui sont venus pour danser, ca c’est pour l’autre groupe. Nous, on vous fait rêver.» Chose promise, chose due, il nous a effectivement fait planer avec son folk mélancolique et sa voix douce si singulière. Dommage tout de même pour lui qu’il ait eu si peu de reconnaissance pour sa prestation, mais notons qu’il avait reçu un bien meilleur accueil en juillet passé lors de son passage au FEQ alors qu’il faisait la première partie de Bobby Bazini. Il a tout de même donné une solide performance, même si l’attention de gens n’y était pas. Bravo à lui! Et j’irai certainement le voir dans un spectacle solo plus intime où son talent pourra rayonner à sa juste valeur.

Bref, une soirée somme toute à la hauteur des attentes.

Ce soir c’est au tour de The Australian Pink Floyd Show de monter sur la scène du Festivent. Pour tout les détails de la programmation www.festivent.ca