Le 20 mai 2017 avait lieu la première de la course Northman Race au Mont Ste-Anne. Le créateur, Marc-André Bédard, a fait un travail remarquable. Cette course s’inspire de la vie de bûcheron de l’ancien temps, des québécois d’antan. Tout au long de la dite course, une trentaine d’obstacles se retrouvent sur le parcours pour rappeler les dures heures de labeur que nos ancêtres vivaient à tous les jours. Couper des bûches, courir avec une bûche dans les bras, monter un mur d’escalade, se promener dans une rivière pour arriver plus rapidement à un autre point. Le parcours était très bien imaginé et surtout très créatif. La beauté du Mont Ste-Anne rendait le tout encore plus satisfaisant. Une vue épatante se dessinait sous les yeux des coureurs à plusieurs moments.

La Northman Race est une expérience sensorielle à mon avis. Puisque la course se dessine au Mont Ste-Anne, les participants ont pu courir dans la terre, dans l’eau et même dans la neige. L’air frais de l’endroit procurait un bien fou à ces derniers qui profitaient aussi de l’ambiance calme et relaxante dans laquelle la rivière nous laissait. Le soleil était aussi au rendez-vous lors de cette magnifique journée. Même si la température ne battait pas des records de chaleur, il était confortable de courir avec le petit vent qui suivait les coureurs tout au long de la course.

Le fait intéressant de la Northman Race est qu’en matinée, tous pouvaient participer à la course. Les petits, les grands, les jeunes, les plus vieux. Tous les inscrits pouvaient profiter des installations et de la montagne pour leur plus grand plaisir. Cependant, en après-midi se déroulait la section compétitive de cette course. Plusieurs venaient tester leurs limites et tenter de faire le meilleur temps pour la course Logger et Timber de l’après-midi.

Avec tous les sourires que j’ai pu voir sur les visages des concurrents, je peux conclure que cette première édition de la Northman Race était réussie. Tous étaient fiers d’eux, de ce qu’ils avaient accompli lors de cette course à obstacles plutôt difficile, mais ô satisfaisante.

(Un merci spécial à Marie-Hélène et Geneviève, ainsi qu’à Hendrick pour ces photos!)

L’organisation de cette course était tout simplement excellente. À la ligne d’arrivée, la mère de Marc-André Bédard attendait avec la nièce et le grand-père du créateur pour remettre les médailles à tous les participants de la course du matin. Celle-ci semblait si fière de son fils et de son travail acharné : «Ça fait plus d’un an qu’il travaille sur ce projet.» Non seulement la course et le parcours étaient bien organisés, mais tout ce qui entourait l’événement était pensé et réfléchi pour que les participants aient le plus de plaisir possible. À plusieurs endroits du parcours, des bénévoles attendaient pour remettre de l’eau ou même un peu de sirop d’érable pour ravitailler les coureurs. Plusieurs étaient aussi présents pour montrer comment réaliser les différents obstacles pour ne pas se blesser. D’ailleurs, une équipe de secouristes faisait le parcours à la marche pour aider quiconque dans le besoin. À la ligne d’arrivée, une bouteille d’eau était remise aux participants avec une magnifique médaille de la course. À ce moment, plusieurs activités attendaient les participants. Le lancer de la hache, des cordes pour se balancer, etc. Des kiosques de plusieurs partenaires étaient aussi présents. De plus, une gaufre gratuite (avec bien du sirop d’érable) était remise à tous les coureurs. N’est-ce pas une belle manière de se récompenser des efforts faits pendant la course?

Honnêtement, tout était si bien pensé et réfléchi tout au long du parcours que la difficulté de celui-ci ne paraissait aucunement. Marc-André Bédard a fait un travail d’une excellente qualité et cela se ressentait chez les participants : tous étaient si heureux.

J’ai aussi fait la course. Je croyais fortement être en forme, mais pas autant que je le pensais au final : la course était d’une grande difficulté. Les obstacles étaient très intéressants, mais je dois avouer que j’en ai contournés quelques-uns dû à mon vertige assez présent. J’ai eu beaucoup de plaisir à faire ce parcours et à me dépasser. La Northman Race est une magnifique expérience, malgré mes nombreuses ecchymoses sur les jambes.

D’ailleurs, je dois mentionner que le président de Just Run, Patrick Aubé, était présent sur place toute la journée pour supporter ses troupes. Au matin, il donnait le signal de départ aux concurrents. Un président ainsi, qui s’implique et qui se dévoue pour des projets de la sorte, est tout simplement remarquable. Il sait faire face aux adversités et accomplir de grandes choses pour le plaisir de tous. Patrick Aubé n’est point qu’un simple président. C’est un leader qui sait comment faire changer les choses.

Un gros bravo à toute l’équipe, aux bénévoles et aux coureurs, à Marc-André Bédard et à Patrick Aubé pour leur travail dévoué. À mon avis, cette première édition était un succès. Vivement l’an prochain!