L’auteur-compositeur-interprète Thomas Fersen présentait son spectacle solo au Grand Théâtre de Québec jeudi dernier. Accompagné de son piano à queue, le musicien parisien a interprété ses plus grands succès à la salle Octave-Crémozie qui était remplie d’admirateurs.

Mais qui est donc ce Thomas Fersen ? Pour ceux qui n’ont jamais entendu ses chansons, comme moi, il s’agit un peu du Jean Leloup de la France. C’est un artiste comme on en voit peu ; un individu biscornu dans le bon sens du terme. Son style musical est très personnel. Il écrit des textes humoristiques et poétiques et chante avec une voix éraillée.

Dès son entrée sur scène, Thomas Fersen fut accueilli par un tollé d’applaudissement de la part de ses fans. Lui-même semblait très content de revenir dans la Vieille-Capitale, lui qui est un habitué du Grand Théâtre depuis l’an 2000. Pour apprécier son spectacle solo, il fallait bien entendu connaitre l’artiste, connaitre ses chansons et sa réputation en France. Le compositeur nous a interprété ses plus grands succès au piano. De La chauve-souris à Deux pieds en passant par Monsieur le lion, Fersen a réussi à conquérir son public.

Certes, il s’agissait d’un spectacle de qualité, mais qui pouvait sembler long pour ceux et celles qui ne le connaissaient pas. Au piano, ses chansons se ressemblent presque toutes. Thomas Fersen s’est, à plusieurs reprises, adressé aux gens en leur racontant des blagues et des histoires. Des anecdotes amusantes et insolites pour certains, ennuyeuses et incompréhensibles pour d’autres. Comme je l’ai déjà mentionné, pour bien apprécier le spectacle de Thomas Fersen, il fallait déjà connaitre son œuvre musical. Ceci dit, j’ai quand même admiré ses talents de pianiste. Le musicien n’a fait aucune fausse note démontrant ainsi ses aptitudes comme multi-instrumentiste. Par contre, les paroles de ses chansons étaient difficiles à discerner à cause de son élocution et de sa prononciation.

Thomas Fersen a donné une performance sereine et très intime au grand bonheur de ses admirateurs et au grand désarroi de ceux qui ne faisaient qu’accompagner.