Il était très attendu des amateurs de DC Comics et des cinéphiles. WonderWoman est sans aucun doute le meilleur long métrage de super-héro qui soit sorti à ce jour et laissez-moi vous dire pourquoi.

Tout d’abord, sa véritable histoire. On a devant nous une héroïne naïve, courageuse, forte, ambitieuse et téméraire qui se dévoue à la mission première de son peuple d’amazone: défendre le monde. Miroitant les croyances grecques et l’histoire de la première guerre mondiale, on nage légèrement entre deux mondes: les hommes et les femmes. On prend plaisir à regarder la relation de Diana et de Steve fleurir sous un angle doux et humoristique. Jusqu’à la grande finale qui nous laisse verser une larme remplie de souffrance et de compassion. On comprend. On comprend ce qu’une femme est capable de faire quand un amour si pure s’empare de ses actions. On comprend ce qui la motive, la guide et la passionne. On comprend et on partage avec elle, au rythme des scènes. L’histoire de ce film va bien plus qu’au delà d’une simple bande-dessinée. Elle reflète l’image de notre monde actuel.

Ensuite, vient le jeu des acteurs. Gal Gadot est définitivement le meilleur choix pour interpréter mon idole de jeunesse. Le rôle colle parfaitement à sa personnalité et on ressent en tant que spectateur le plaisir qu’elle a eu a le jouer. Chacune des émotions est véhiculée avec tant d’intensité qu’on n’a pas d’autre choix que d’y croire. C’est aussi valable pour le reste de la distribution. Les personnages sont attachants, drôles et entraînants.

Puis, la qualité graphique des images. Le monde de Themyscara semble si réaliste qu’on a envie de prendre un billet d’avion et de s’y envoler! La cité flottante de Wonderwoman a été inspirée et tournée en Italie alors, ce n’est pas étonnant. On voyage donc entre les terres de l’Angleterre, la Germanie et d’une île paradisiaque, et ça semble être tout à fait normal.

Pour conclure, la finale de feu. Cette bataille qui relie la protagoniste à son véritable ennemi: Arès (désolé de vous dévoiler le punch). Les effets spéciaux ajoutés à l’envers du décor nous donne l’impression que c’est plus que réel.

WonderWoman se devait d’être réalisé par une femme et c’est  au travers des yeux de Patty Jenkins que le projet s’est concrétisé. La réalisatrice a su exactement donner les bons  traits de caractères à son personnage principal. En d’autres termes, elle nous a servi sur un plateau d’argent une héroïne digne de son nom. Sans plus ni moins.

Pour ma part, ça fait plus de trois ans que j’attends ce film avec impatience et je ne me lasserai jamais de le réécouter. Il rend justice à notre époque et décrit parfaitement les deux sexes opposées d’une très belle façon. Le film est charmant, merveilleusement réalisé, avec des moments de rires, de joie et de tristesse. Certains diront qu’il y a beaucoup de longueurs, mais je crois que ceux-ci sont nécessaire à la compréhension du film.

Au final, WW est bien plus qu’un film. C’est en train de devenir un mouvement pour les femmes déterminées à accomplir leurs objectifs et ce, quoi qu’il arrive.