Samedi dernier avait lieu la première édition du Lavalfest, du côté du Grand Axe de l’Université Laval.

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Ce sont 4 groupes qui s’enchaînaient sur scène, 4 groupes qui répondaient à plusieurs genres musicaux différents, question de satisfaire le plus grand public. C’est plus de 600 billets qui se sont vendus pour l’événement lors des dernières semaines! Malgré le froid, ceux au rendez-vous ont clairement apprécié la programmation diversifiée.

Le groupe Dirty Mojo débutait sur scène dès 18h30. Les quatre musiciens ont su livrer leurs matériels originaux en plus de quelques reprises telles que School’s out d’Alice Cooper, qui était d’occasion en cette fin de session. Les gars lançaient le jour même leur album Abreaction.

The Best Foot Forward poursuivait la soirée avec leur groove rock teinté d’hip-hop. Le quatuor a certainement un son particulier. Ils s’approprient leur style, qui est singulier, mais qui leur va bien. Ils maîtrisent cette sonorité, qui ne pourraient l’être par tout le monde. Mention à la pièce Gypsy Hobo, qui illustre parfaitement leur vibe.

Ceux qui étaient nommés lors du Gala de l’ADISQ 2014 ont su réchauffer d’un cran le chapiteau avec leur venue rock. Le groupe Caravane, fidèle à eux-mêmes, a performé différentes pièces de leur album Chien Noir (2014). Les gars sont présentement en préproduction du prochain album, qu’on attend avec impatience. Les sonorités bien connues de Minuit ont conclu de belle façon leur performance.

La tête d’affiche, Loco Locass a effectué un retour attendu. C’est vraiment lors de leur venue sur les planches que la soirée a levées. Le trios avait opté pour la version full band, soit une à deux guitares électriques, une basse, un synthétiseur et une batterie. Musicalement, même si le rap n’est pas un style qui rejoint tout le monde, je dois dire que c’est le genre de formule qui ajoutait grandement à la performance et qui, pour ma part, m’a fait apprécier la performance. J’ai été surprise d’aimer, pour de vrai, le spectacle. J’en aurais pris encore. Toujours avec leurs paroles engagées, ils ont abordé, entre autres, la souveraineté et la légalisation du cannabis. Avec la venue de M’accrocher, Sébastien Fréchette, alias Biz, a fait mention du suicide en faisant un brillant lien avec la fin de session. Chose certaine, comme mentionné en début de spectacle, c’était «le temps de laisser aller la pression».

Chapeau à l’organisation qui a réussi à avoir un line-up aussi complet pour une première édition! On se dit à l’année prochaine?