C’est ce mercredi que j’ai rencontré le quatuor québécois, dans le cadre d’une tournée de promotion concernant leur prochain spectacle au nouveau Centre Vidéotron. La complicité entre les 4 membres était évidente, ils ne manquaient pas une occasion de blaguer entre eux.

«Ce qui nous a surpris, c’est à quel point on a incorporé tous ces souvenirs-là. C’est donc hyper facile de recommencer à travailler sur un projet. La complicité n’a pas été touchée.», mentionnait Yves P. Pelletier.

«Même avec une nouvelle mise en scène, le premier essai, ça ressemble déjà à quelque chose. », ajouta André Ducharme.

Bruno Landry mentionna que maintenant, ils connaissent leurs faiblesses. «Ça aide pour la mise en scène», dit-il.

Outre les apparitions ici et là, RBO n’avait fait de spectacles depuis 1991. C’est dernièrement qu’ils ont repris d’assaut les planches avec une version extérieure du spectacle The Tounes. Ce dernier fût redessiné et adapté à une plus grande scène et à une plus grande production.

La seule différence que les membres ont pu remarquer entre eux est en fait d’un grand avantage : leur versatilité.

«Dans le spectacle, il y a beaucoup de musique et de sketch parlés. Je pense qu’on est meilleur pour le niveau ‘parler’. On a appris du métier chacun de notre côté. On est beaucoup plus détendu. À l’époque, j’ai l’impression qu’on se cachait souvent derrière nos personnages.», mentionne Yves.

Guy A. Lepage ajouta que «la carrière solo de tout le monde a fait en sorte qu’avant RBO, seulement les fans nous connaissaient en tant que Yves, Bruno, Guy, André, mais maintenant les gens sont capables de nous voir en tant qu’individu.»

«Il faut dire qu’à l’époque on s’était trouvé des fonctions entre nous. Un était plus animateur, etc. Mais en travaillant chacun de notre côté, on a été obligé de prendre différents rôles. Quand on se retrouve sur scène maintenant, c’est 4 animateurs qui parlent au public et non un seul.», dit André.

The Tounes, c’est plus de 2h de production animée, de performance instrumentale des Porn Flakes, de 12 individus sur scène. Pourtant, ils ne sont pas plus stressés, ils sont plus fébriles. Selon Bruno, la partie composition se trouve à être le moment plus stressant.

«On est au Québec. Souvent on a les moyens qu’on a, qui sont généralement amplement suffisants. Mais pour ce spectacle, on a mis le paquet. C’est comme un immense jouet. D’abord, faire un spectacle avec un band, on n’a pas eu l’occasion de faire ça à l’époque. Avoir de la place sur scène et aussi tout ce qui concerne la pré production, les journées de tournage, ça enlève un peu le stress. C’est pendant la conception qu’on était stressé, maintenant on peut le présenter aux gens.»

Comme thème dominant, l’actualité sera toujours d’assaut. L’écriture du spectacle ne se termine seulement qu’à la dernière minute. Ils ont toujours travaillé de cette façon-là.

«Présentement, on est en train d’écrire pour le show pour Québec. On garde le même canevas, mais on ajoute des textes juste pour la grande Capitale. Jusqu’à la veille, même le jour du spectacle en matinée, s’il se passe quelque chose, il risque d’y avoir une allusion dans le spectacle. Autant au niveau des numéros parlés que des chansons.», conclut Yves.

Comme dirait André: «Ce spectacle-là va seulement exciter une fois à Québec.». Il s’agit donc d’une chance unique pour vous. Les billets sont disponible sur le http://www.ticketmaster.ca/Rock-Et-Belles-Oreilles-tickets/artist/2119034?tm_link=edp_Artist_Name.The Tounes sera présenté au Centre Vidéotron le 19 septembre prochain.

N.B. Si vous croyez être le plus grand fan de RBO, vous pourriez avoir la chance de passer un moment avec eux sur scène. Les détails ici : http://www.lecentrevideotron.ca/fr/2015/05/12/rock-et-belles-oreilles.