En cette période bien particulière, on trouvait qu’on manquait un peu de positif… La CLIQC a donc décidé de mettre en lumière les gens d’ici! Artistes, humoristes, entrepreneurs, sportifs… Découvrez davantage avec nous ces personnalités en tous genre, qui agrémentent notre quotidien!

Aujourd’hui, découvrez Olivier Couture, de Saint-Elzéar de Beauce! Son parcours a de quoi nous inspirer à nous aussi, être patient et faire de notre mieux!

 ——————— ENTREVUE ———————

Plus jeune, quel genre d’enfant étais-tu?

Enfant, j’étais un enfant qui ne prenait pas trop sa place sauf dans mes cours de théâtre. Cette discipline m’a vraiment permis de me sortir de ma coquille.

À quel moment as-tu eu le déclic pour ton métier? 

J’ai su que je voulais faire ce métier dans le coin de 14 ans, lorsque j’ai commencé à écrire des chansons pour ma copine (un gros 2 mois de relation) de l’époque.

Quelle a été la réaction de tes parents?

Mes parents m’ont toujours beaucoup encouragés dans mes projets artistiques, c’est même eux qui m’ont poussé à me lancer là-dedans.

Quel a été ton parcours ensuite?

Après plusieurs spectacles à l’école secondaire, je me suis inscrit au Cégep en composition de chansons francophones pour ensuite faire un cours de ventes et représentation (afin d’apprendre à me vendre et me représenter en tant que chanteur). J’ai ensuite participé à l’émission de télévision ‘’On connait la chanson’’ spécial Beatles en 2014 avant de m’incorporer une compagnie en production de spectacles. J’ai ensuite continué à rouler ma bosse dans les bars en tant que chansonnier en plus de jouer dans les festivals et les soirées corporatives avec mon band. Au travers de tout ça, j’ai sorti quelques extraits radio ici et là, de façon indépendante, avant de signer mon premier contrat de disque chez Coyote Records en 2017. Mon premier album ‘’Avant de crever’’ a vu le jour en 2018. Suite à la sortie de ce premier album, j’ai commencé à ralentir le rythme au niveau des spectacles de reprises afin de me concentrer sur des shows avec mes propres chansons. Ensuite, j’ai fais Occupation Double Grèce quelques mois plus tard pour aller chercher des yeux et des oreilles à mes projets musicaux. Début 2020, j’ai sorti un premier extrait radio qui roule vraiment très bien. Ça met la table pour le mini album qui s’en vient!

Quelle est ta plus grande fierté?

Ma plus grande fierté est probablement ma persévérance. Je n’ai jamais lâché et je n’ai jamais même pensé lâcher. Tout ça mélangé au fait d’être resté terre à terre même si mes projets vont bien.

Qui sont les gens qui t’inspirent?

Les personnes qui m’ont été le plus inspirantes dans mon parcours sont probablement les musiciens de mon band et le gars avec qui j’écris de la musique. Alexandre Pomerleau, Alex Kirouac, Marc-Antoine Genest, Samuel Bonneau Varfalvy. Ces gars-là sont avec moi depuis le tout début et on ne s’est jamais lâchéà. Ils évoluent également chacun de leur côté et je les trouve vraiment inspirant à voir aller.

Quels ont été tes défis, tes embûches?

Les embûches, il y en a eu plus que pas assez, c’est  certain. En gros, ça se résume avec le mot ‘’sacrifice’’. Les nombreux weekend à ne pas être présent avec mes amis et ma famille. J’ai manqué mes conventum 5 et 10 ans du secondaire parce que j’avais des spectacles. J’ai dû mettre sur ‘’hold’’ ma vie amoureuse pendant plusieurs années par soucis de manque de présence. Mais mon dieu que je ne regrette rien!

Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui aimerait suivre tes traces, faire ton métier?

Le meilleur conseil que je donnerais à quelqu’un qui aimerait faire ce métier, c’est de seulement faire de son mieux. Quand on fait de son mieux tout le temps, on ne peut pas s’en vouloir. Je dirais aussi de développer le réflexe de ne jamais se comparer, c’est quelque chose que j’ai assimilé récemment et j’aurais vraiment aimé developper ça plus tôt dans ma carrière. En dernier lieu, je conseillerais de faire confiance à la vie et de ne pas forcer les choses. Continue à faire tes trucs dans la joie et la passion, un jour ça finira par débloquer. Il faut être patient.

Dans 10 ans tu aimerais…

Dans 10 ans, j’aimerais avoir continué d’évoluer dans ce métier et en tant qu’être humain. Je veux être heureux et me sentir accompli, que ça soit professionnellement et personnellement.