Maude Michaud, La parfaite maman cinglante, publie un troisième roman chez Libre Expression.

La fondatrice du blog La parfaite maman cinglante a lancé, en août dernier, son troisième roman N’oublie pas la beauté du monde. Dans ce roman, abordant la maternité, Élie est sur le point de donner naissance après une vie tumultueuse. Et ce n’est pas terminé, sa fin de grossesse est risquée. Les pronostics sont défavorables tant pour Élie que pour l’enfant à venir. En fait, ce sera l’une ou l’autre; pas les deux. Un roman touchant sur la vie, qui n’est pas un long fleuve tranquille, mais aussi la mort, qui frappe la conscience.

La vie, puis la mort, et ensuite?

Craignant de mourir sans rencontrer sa fille, Élie décide de gribouiller des centaines de pages. Elle y raconte sa vie, telle une mère racontant des histoires à son enfant. L’histoire d’Élie, à force de lecture, n’a rien de beau. Mais dans la noirceur, avec des murs fissurés et des cœurs brisés, la lumière pénètre. De cette lumière naissent des milliers de pépites d’or, dont l’enfant à naître, qui rappelleront à sa fille toute la beauté du monde.

Les parents d’Élie se sont rencontrés à Woodstock en 1969. Deux personnalités diamétralement opposées. S’en suit une histoire d’amour, une naissance, des passions divergentes, des bris de confiance, puis un divorce. Un divorce qui écorche Élie au point que celle-ci en veut à ses parents d’abandonner.

Les années se suivent où Élie tente de recoller les morceaux brisés de tout son être. Elle rencontre Léo, un ami avec qui elle mène une vie de musique, de librairie et d’aventures. Un ami, sans plus. Jusqu’à ce qu’une nouvelle onde de choc, dans sa famille adoptive, fasse éclater ce qu’il restait d’Élie.

Des pépites d’or

Au moment d’écrire son histoire, Élie est à l’hôpital. Ça, nous, lecteurs, l’apprenons plus tard. De chapitre en chapitre se suivent les péripéties d’Élie, de sa naissance à la naissance de sa fille. L’autrice, Maude Michaud, nous frappe en plein visage de sa vision du monde. Ou plutôt, elle nous frappe en plein visage avec une masse d’optimisme et de gratitude. Malgré l’acharnement de la vie sur le dos d’Élie, elle ne baisse pas les bras. Elle reste forte. Et parce que rester forte ne signifie pas de ne jamais pleurer, de ne jamais prendre de pause, Élie pleure quand la vie la talonne. Elle pleure de joie, de tristesse, de colère. Bref, elle est forte comme tout le monde devrait l’être, soit en étant vulnérable dans les moments de confiance.

Dans le roman N’oublie pas la beauté du monde, c’est ce qui nous frappe, nous lecteurs. Chacun mène son train de vie, avec ses bonnes et ses moins bonnes journées. Chacun croise l’Autre sans connaitre son histoire, sa vie avec laquelle il/elle doit composer. En tant qu’être sociable, soyons la différence dans la mauvaise journée de l’Autre. Soyons notre propre raison de sourire, de remercier la vie.

N’oublie pas la beauté du monde est disponible chez vos libraires indépendants, juste ci-dessous.