Étant une fan de Mike Ward qui prône la liberté d’expression, je me devais de me livrer à vous sur le dossier de censure aux Oliviers qui a fait tant jaser ces derniers temps. Mais jusqu’à quel point avons-nous une liberté d’expression? C’est la question que je me pose en analysant l’année que vient de vivre Mike Ward. Poursuite, censure, controverse pour des choses tellement ridicules.

Un méchant bon gars

Contrairement à ce que les « haters » disent, Mike prend à coeur le bien-être des personnes handicapées. En 2013, Ward avait voulu aider un dénomé Alain Gaudet à améliorer son quotidien en présentant à Trois-Rivières, en compagnie d’autres humoristes, un spectacle-bénéfice. Ceci lui a permis de demeurer dans son appartement supervisé plutôt que de déménager dans un CHSLD. Ce n’est pas tous les humoristes qui peuvent se venter d’avoir amasser un tel montant d’argent versé entièrement à un homme handicapé. Mike peut.

Fatigue

Mike s’avoue être très fatigué de sa dernière année. Michel Grenier (son agent) et lui ont travaillé fort pour la liberté d’expression. Lors de l’annonce de sa poursuite contre le petit Jeremy Gabriel, il aurait été bien plus facile pour Mike et son équipe de simplement donner l’argent demandé. Mike s’est battu et continuera de se battre pour défendre son point. Après tout, c’est le résumé de sa carrière.

Support

Nous avons été plus de 70 000 personnes à voter pour Mike Ward pour l’Olivier de l’année cette fin de semaine. Lors du dévoilement du grand gagnant, un support énorme envers l’humoriste a été démontré alors que plus d’une trentaine de confrères présents sont montés sur scène pour supporter Mike Ward qui s’est avoué ému de ce geste de solidarité de la part de ses collègues humoristes. Le public a parlé ce dimanche. Les deux Oliviers remportés par Mike en disent long.

Tu peux dormir sur tes deux oreilles, Mike. Le public est là et te supporte.

Pour aller voir Mike en spectacle : http://mikeward.ca