Après six ans d’absence côté album, Pascale Picard a réjoui plus d’un avec le lancement en avril dernier de « Bigger kids bigger problems ». Ce nouvel album arrivait également avec la sortie de son premier roman: La note de passage. En plus de ce double-lancement, Pascale anime à la radio à tous les jours et est actuellement en tournée. On peut facilement dire que ça bouge de son côté. Nous l’avons donc reçu en entrevue pour discuter de tous ces beaux projets.

Avril a été un gros mois pour toi avec la sortie de ton roman et de ton album. Comment s’est passé le tout? Un double-lancement ce n’est pas rien!

On dit souvent que ce qu’on voit c’est seulement la pointe de l’iceberg et c’est vrai. C’est probablement la partie que j’ai trouvé plus facile, plus relaxe le double-lancement. Ça pris quatre ans pour écrire le livre et près de deux ans pour l’album, c’est un gros travail derrière le résultat. On a décidé de combiner les deux lancements ensemble pour ne pas avoir deux sorties en moins de six mois et que l’un des deux projets n’aient pas une bonne couverture médiatique. Comme ça, les gens prennent ce qu’ils veulent prendre.

C’est ton premier roman qui est désormais disponible au public. Est-ce que l’idée de faire un roman était présente depuis longtemps?

Je lis depuis que je suis toute petite, j’ai toujours un livre à la main. J’ai rêver à ce projet… J’ai essayé en 2000 mais ça n’a pas abouti. À l’été 2020, à tous les jours j’écrivais de 9 h à 17 h. Ça été sur une longue période le processus de création car il y a des bouts que je n’y touchais pas. J’avais lu un livre de Stephen King qui présentait un peu les étapes de création d’un roman, je les ai appliquées. C’est un livre plus léger que celui que j’avais débuté en 2000 qui était plus dramatique. Je suis vraiment fière! C’est capoté lorsque tu reçois le produit final après tout le travail.

Six ans se sont écoulés depuis ton dernier album. Pourquoi avoir ressenti que c’était le moment de lancer « Bigger kids bigger problems » ?

Juste parce que c’est arrivé… Lorsqu’il y a eu la pandémie, j’étais en tournée. Il a fallu tout arrêter comme tout le monde. J’ai réalisé que mon métier n’existait plus, ça été une grosse déception. C’est un peu par accident que ça soit mon métier car on m’a toujours dit que s’en n’était pas un vrai. J’ai eu des moments que je n’avais plus envie de jouer, je savais que c’était temporaire et que ça allait revenir. J’ai fait autre chose et j’ai remplacé pour un congé de maternité. À la fin de ce remplacement, j’ai senti que c’était le moment. La chanson qui porte le nom de l’album, son écriture a été vraiment rapide. C’était vraiment le moment. C’est venu naturellement, je m’écoute et j’ai vraiment du fun à faire ça.

En plus de ces deux nouveautés, tu es aussi en tournée et des dates sont annoncées jusqu’en 2026. À quoi ça va ressembler cette tournée-là?

Les gens qui m’ont déjà vu en spectacle, ça va se ressembler. Je suis quelqu’un de très authentique et je n’ai pas de filtre. Je suis la même personne sur une scène, dans un bar à 3 h du matin avec mes amis ou chez moi tranquille. Nous sommes cinq sur la scène, nous avons créé un spectacle homogène pour que ça soit un beau tout. Nous allons faire les nouvelles chansons mais aussi celles que les gens connaissent. Je me sens privilégiée et je trip en titi à faire ça! Je trouve que c’est un contact unique avec les gens.

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