Les gars de Foreign Diplomats jouaient juste avant Half Moon Run, hier soir sur la scène Loto-Québec. Un groupe qui vient de pas trop loin et qui vaut vraiment la peine! J’ai discuté avec Élie et Antoine un peu avant leur spectacle.

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Foreign Diplomats, ça a commencé comment?

Antoine : Ça fait à peu près 6 ans. Moi et le chanteur Élie on allait à l’école secondaire ensemble, dans les Laurentides, à St-Agathe des Monts, c’est là qu’on s’est connu. C’est dans un voyage en secondaire 4 au Mexique avec l’école qu’Élie a eu la très bonne idée de se partir un projet.

Élie : On avait fait quelques spectacles-bénéfices et on avait joué un peu ensemble. Y’avait quelques personnes dans la gang avec qui j’avais un peu plus de fun, donc on a décidé de se partir de quoi. Dans le fond la meilleure anecdote du voyage, c’est celle de Tony. Au début, on était 3 gars, dont je suis le seul dernier original. On a appris qu’il avait déjà suivi un seul cours de guitare et on se cherchait un bassiste. On lui a donc dit ‘’Hey Tony, ça te tente de jouer de la bass?’’.

Antoine : Aussi, le nom du groupe vient de quand on est revenu du voyage  en fait, à l’aéroport à Montréal. On a vu une pancarte où c’était marqué Foreign Diplomats.

Élie : On a vérifié voir si y’avait d’autre band avec ce nom-là et on était correct. Mais là il commence à avoir de la compétition un peu sur Instagram avec un magasin de voiture.

Dès la sortie de votre premier EP en 2013, vous avez performé au Festival Jazz de Montréal, à Expo Québec, vous avez signé avec Indica Records. Comment ça s’est passé tout ça pour vous?

Antoine : On avait déjà commencé à parler avec Indica un peu avant le EP, mais ç’a vraiment été le déclencheur de tout ça.

Élie : On se cruisait un peu tranquillement. Juste de faire de plus en plus de spectacles qu’eux nous amenaient et la sortie du EP, qui a quand même bien marché, on a eu une belle réponse. Avec tout ça, la cruise a porté fruit.

Vous avez lancé Princess Flash en octobre dernier. Ça se déroule bien jusqu’à maintenant?

Élie : Qu’est-ce que je dirais sur Princess Flash? C’est une entité! C’est un album qu’on adore jouer en live. Quand on l’a enregistré, on voulait pas que ce soit exactement comme notre spectacle. On l’a enregistré beaucoup plus smooth, beaucoup plus tranquille, plus liché, qu’en spectacle. Ce qui est peut-être un défaut, mais qui peut être aussi une qualité. Quand t’arrives en live, c’est complètement différent. C’est les mêmes chansons, ça se chante et tu les reconnais, mais l’énergie est transformée. C’est ça qui se déroule avec Princess Flash.

Antoine : C’était notre premier album, notre première expérience avec un réalisateur plus expérimenté. C’est vraiment en arrivant en studio qu’on a décidé de retravailler comment on imaginait les chansons.

Avant d’entrer en studio, vous aviez pas mal de trucs d’écrits. Comment vous avez sélectionné les chansons?

Élie : Quand on a commencé à parler de l’album qui s’en venait, j’avais une soixantaine de chansons, qu’on a baissées à une trentaine. On les a montrées à notre réalisateur. On en a choisi 16 qui sont sur l’album, dont 5 qui sont comme secrètes.

Antoine : On a fait ça en 1 mois.

Élie : Ç’a été une très belle expérience en studio pour vrai. On était allé en studio pour le EP, mais là on s’est enfermé dans une place avec notre réalisateur et on s’est vraiment mis dans le vibe. On s’est pas arrêté au fait d’être deux guitaristes et de mettre deux guitares, mettons.

Antoine : On n’avait vraiment pas le live en tête dans ce temps-là. On a dû retravailler un peu pour la version spectacle.

Vous avez des inspirations principales pour vos mélodies et vos paroles? Autant au niveau de groupes que des moments clés de vos vies?

Antoine : C’est une bonne question, pour les nouvelles chansons, ça, c’est très exclusif, j’écris beaucoup sur la route, sur le voyage. C’est pas mal ce que je fais présentement. Dans le temps de Princess Flash, c’est un album concept sur une personne qui est plus bien bien importante. C’était plus dark que ce qui se passe aujourd’hui. Au niveau des bands, il y aurait LCD Soundsystem, qui est un band qui a complètement changé ma vie, sur comment je monte des chansons et comment j’écris. Broken Social Scene, Wolf Parade aussi. C’est temps-ci j’écoute pas mal de country, et je veux pas faire un album country, mais j’aimerais ça intégrer quelques trucs. Juste pour aller voir un peu ailleurs.

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Je vous invite donc à écouter attentivement leur dernier album Princess Flash et à les surveiller sur les réseaux sociaux. Je dois leur accorder la mention Découverte FEQ jusqu’à maintenant, de mon édition 2016. Parce que c’est aussi ça, le Festival d’Été!