« J’ai engraissé ! » Voilà, c’est ainsi que François Bellefeuille a fait son entrée mercredi soir, à la salle Albert-Rousseau, pour la première médiatique de son spectacle Le plus fort au monde. La Vaseline, les cartes Air Miles, les fumeurs, les vins et fromages… Déjà, il se révolte contre toutes ces ‘’affaires’’ qui, à ses yeux, ne devraient pas exister.

C’est pas pour rien que les couteaux à fromage ont le bout rond, c’est pour pas que j’me le rentre dans la gorge !

Dès le début du spectacle, on constate que François Bellefeuille est plus personnel – même TRÈS intime – dans son 2ème one-man-show, tout en restant colérique et irritable comme on l’aime. Plus hilarant que jamais, Bellefeuille nous offre une heure et demie de constats et d’histoires loufoques qui vous marqueront assurément.

La garderie, tu leur donnes 7 $, en échange ils te donnent la gasto.

Nouvellement papa de deux enfants, il nous partage les épopées de sa vie de couple, de la communication directive de sa blonde à ses spermatozoïdes qui hibernent, de leur périple aux courges jusqu’à leur maison sans déchet. Le vélo, les voitures électriques… Son amour pour le recyclage est sans équivoque… ou presque!

Le recyclage! (…) C’est plus long laver un pot de beurre de pinotte que de laver un bébé phoque dans le pétrole!’’ Aoutch! 🤦🏻‍♀️

S’ensuit les extraits du livre des bonnes manières! Et oui, le retour des fidèles projections de François Bellefeuille, comme plusieurs les avaient appréciées dans son précédant spectacle. Comment mettre les gens dehors à un party ? Quoi donner en cadeau après un séjour chez des amis? Sans parler du livre sur l’art d’envoyer promener les gens à travers le monde! Un segment sympathique, un peu illogique, qui nous met en appétit pour la suite de la soirée. Ça passe en un éclair!

L’enfance est un thème central du spectacle, de son regard de père qui décevra un jour ses enfants, à son propre passage vers l’adolescence et l’âge adulte. Il ramène d’ailleurs les dessins que sa mère a conservés, alors qu’il n’avait que 8 ans. Une belle analyse! Des pénis, des totons, des pénis, des totons…. C’est simplement tordant de voir ses dessins de superhéros aux attributs douteux, de la Totons mobile ou de la super maman avec un GIGA pénis!! À croire qu’un enfant de 8 ans peut dessiner ce genre de chose. À ce qui paraît, OUI!

Impossible de passer sous silence cet autre moment où il nous fait part du fait qu’il vieillit mal, comme un vin bouchonné! La preuve? Un diaporama des plus sympathique des photos de sa naissance à la fin vingtaine. Certains clichés m’ont personnellement fait pleurer de rire!

François Bellefeuille sera de retour à la salle Albert-Rousseau le 24 mars, les 27-28 avril et en juin! D’autres spectacles sont aussi prévus à l’automne, préparez vos fous-rires!