En cette période bien particulière, on trouvait qu’on manquait un peu de positif… La CLIQC a donc décidé de mettre en lumière les gens d’ici! Artistes, humoristes, entrepreneurs, sportifs… Découvrez davantage avec nous ces personnalités en tous genre, qui agrémentent notre quotidien!

Aujourd’hui, nous vous présentons Simon Bussières de Québec (Charlesbourg), auteur-compositeur-interprète avec son projet folk-rock Simon Bussières! Sa musique vous apportera assurément un beau divertissement à votre quotidien! 

——————— ENTREVUE ————————

Plus jeune, quel genre d’enfant étais-tu? 

J’étais celui toujours partant à faire pleins de projet, je le suis encore d’ailleurs.  Un grand sportif, fonceur et plus souvent à l’extérieur qu’à l’intérieur.  Je ne rentrais à la maison que pour manger et dormir.  J’étais surtout un grand fan de skateboard et de hockey.  J’ai d’ailleurs conservé ces passions dans mon quotidien.  La musique quant à elle est arrivée vers l’adolescence.  Au retour de l’école, je sortais à l’oreille des chansons punk grâce à mon radio cassette…La belle époque !

À quel moment as-tu eu le déclic pour ton métier? 

Je dirais que plus jeune, j’ai toujours rêvé faire une carrière en musique.  Mais en grandissant, j’ai opté à me concentrer sur plusieurs passions plutôt qu’une seule.  Je me considère plus entier avec cette façon qui est de trouver un équilibre, ce qui me permet de pouvoir faire vivre tout ce qui m’anime.  Certes, la musique prend beaucoup de place mais je crois avoir trouvé l’essentiel qui est de jouer plutôt que de le voir comme une carrière.  

Quelle a été la réaction de tes parents, tes proches? 

Mes parents m’ont toujours appuyés dans mes projet, quels qu’ils soient, alors je peux dire qu’ils sont plutôt fier.  J’en suis d’ailleurs très reconnaissant.  C’est plaisant de voir l’appui de beaucoup de gens dans mon entourage : famille et amis(es).

Parle-moi de ton parcours ensuite?

J’ai évolué dans un groupe de reprises punk rock avec des amis.  Nous avons fait quelques compositions au-travers de reprises majoritairement, mais rien de ceci n’a été enregistré en studio.   J’ai ensuite eu l’occasion de jouer avec le groupe MUTE en tant que guitariste en 2004-2005.  Par la suite, j’ai essayé quelques projets ici et là pour finir à prendre une pause d’environ 6 ans.  C’est alors que j’ai acheté un piano pour ma fille.  Le tout s’est avéré que je l’ai utilisé et c’est ainsi que le goût de m’y remettre est revenu.  J’avais envie de faire autre chose et par un grand hasard, j’ai rencontré un ami du secondaire qui a son propre studio.  Après quelques échanges, nous avons eu l’idée d’enregistrer quelques chansons de mon cru et me voilà aujourd’hui avec ce EP que nous avons lancés en novembre 2018.

Ta plus grande fierté jusqu’ici ?

Il est clair que de voir ma fille Gabrielle évoluer de jour en jour, de voir qu’elle s’implique dans ce projet et d’assister à son développement, me rend extrêmement fier.  Pour ceux qui ne savent pas, je l’intègre dans mes productions de vidéoclip et souhaite la voir grandir à l’écran.  Elle a une fibre artistique et c’est de cette façon que je souhaite lui transmettre ma passion pour la musique.

Nomme une ou plusieurs personnes qui t’ont inspirées durant ton parcours? 

Je dirais que Patrick Watson est quelqu’un qui me fascine énormément.  J’adore son univers, il y a quelque chose de tellement apaisant et de beau dans ce qu’il propose.

Quelles embûches as-tu dû traverser pour te rendre où tu es aujourd’hui? 

Il est certain qu’étant indépendant, l’enjeu de devoir tout faire demande une coordination et une gestion plus grande que de simplement composer des chansons.  Je dois de plus coincider mon temps avec ma fille, mon travail de jour (je suis employé de la fonction publique à Service Canada), mes activités, responsabilités, etcTout ceci demande une bonne coordination, mais j’y arrive.

Que conseillerais-tu à quelqu’un qui aimerait faire ton métier? 

Conserver une discipline dans sa routine.  On veut trop souvent obtenir des résultats rapidement.  Je crois que la patience paye, alors simplement pratiquer chaque jour et prendre soin de soi sont 2 ingrédients importants pour du long terme.

Dans le contexte actuel, comment fais-tu pour garder le moral et surtout, rester positif pour la suite? 

J’essaie de penser à plusieurs projets qui pourraient se faire en contournant la situation actuelle.  Par exemple, je suis depuis quelques temps à travailler sur la création d’un festival au Nord de Québec.  Alors en gros, je ne cesse pas de créer.  

Dans 10 ans, tu aimerais…. 

Il y a tellement de chose qui se passent en 10 ans.  J’aimerais simplement dire que je me laisse bercer par mes efforts et sur ce que je bâtis.  Dans cette optique, les surprises n’en sont que plus agréables.

 

Pour suivre Simon, rendez-vous sur : https://www.facebook.com/simbussss/