Au gré des Perséides, le nouveau roman de Mélissa Perron


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Enfin nous retrouvons Fabienne Dubois, personnage rencontré et aimé dès la première phrase du premier roman. On connait Fabienne depuis Promets-moi un printemps, puis avec Belle comme le fleuve qui a suivi. C’est également grâce à ces romans qu’on connait l’auteure Mélissa Perron!

Fabienne habite Saint-Auguste-sur-Mer depuis trois ans déjà, dans le duplex légué par sa mère. Elle habite le deuxième étage avec son amoureux Charles, ils vivent le parfait bonheur. Fabienne travaille désormais à la Maison des Oiseaux, maison de soins palliatifs. La tempête gronde quand un nouveau patient, personnage hermétique arrive, Smart. Au même moment, sa tante Claire quitte DesMontes et emménage au rez-de-chaussée du duplex. À Saint-Auguste-sur-Mer, Claire est, rappelons-le, le dernier membre de la famille de Fabienne encore en vie. Presqu’au même moment, la fameuse boite verte du père de Fabienne et ses secrets refont surface.

Pour Fabienne et son trouble autistique, ce sont beaucoup trop de choses « en même temps ». Une tempête gronde au coeur de Fabienne, et elle approche!

Au gré des Perséides – le scénario

L’inaccessible Smart est un personnage centrale dans ce troisième roman de Mélissa Perron. Smart, par sa nature opaque, fait la rencontre d’une Fabienne bien bouleversée. Évidemment, entre eux, ça part mal, très mal.

– C’est tout? Vous êtes des saintes? J’vous insulte pis vous dites rien? Allez donc chez l’diable…
– Parfait! Dérangez-vous pas, on connait son adresse et on le saluera de votre part.

Sauf qu’au gré des jours, Smart voit en Fabienne un signe. Un signe qu’il attendait pour faire ses adieux… correctement et en paix. Un signe qu’il attendait pour confirmer que son ultime scénario de film était le bon. Le bon pour faire ses adieux et pour offrir à tous la chance de « se libérer la tête et le coeur, un soir d’été, au gré des Perséides… »

Après avoir exploré la dépression et l’autisme, l’auteure se lance de nouveaux défis dans ce troisième roman. Cette fois, Mélissa Perron explore les secrets, ceux que gardent les individus, les familles, les objets, pour des raisons aussi graves que spécieux.

À propos de Mélissa Perron

Mélissa Perron peint depuis 10 ans. Elle vit encore au pied de la montagne qui l’a vue naitre et où elle peaufine son écriture. C’est grâce à son propre diagnostic d’autisme, à l’âge de 38 ans, qu’elle se distingue en tant qu’artiste, femme et maman. Au gré des Perséides est son troisième roman.


Perséides « dilvugâcheuses »!

Comme j’étais content de savoir que Fabienne n’avait pas dit son dernier mot avec Belle comme le fleuve. C’est qu’avec ses deux premiers romans, Mélissa Perron a réussi à nous attacher à ses personnages. Oui à Fabienne, mais à Charles, Étienne, Clovis, Anna, Friedrich même. J’étais heureux de retrouver tous ses personnages gravitant autour de Fabienne et de son passé. Après une dépression, surmontée à grands coups de course à pied (elle court toujours), et un diagnostic d’autisme à l’âge adulte, Fabienne peut heureusement compter sur Charles, un amoureux compréhensif et avec qui il est simple d’aimer et d’être aimée!

Travailler dans une maison de soins de fin de vie, c’est côtoyer la mort de près, souvent. Je devrais dire, régulièrement. Pour Fabienne, est-ce bien ou pas? Une chose est certaine, c’est pour elle une source non-négligeable de rencontres, de moments inédits et de secrets. Les secrets sont au centre de ce roman, alors je n’en divulguerais pas.

Mélissa Perron nous dévoile, une Perséides à la fois, les histoires de Fabienne Dubois et de son entourage. Par le fait même, Mélissa Perron nous dévoile, une Perséides à la fois, l’ampleur de son talent!

Je me suis demandé quels secrets méritaient de mourir avec moi. Et aucun d’eux n’était assez beau.