« Lorsque tu sais quelque chose, tu ne peux pas fermer les yeux et faire semblant de rien. Je veux sensibiliser les gens. Le grand public n’est pas au courant des dessous de l’industrie de la mode, » raconte Angelina Alvarez-Soto. Avec la création de Bloom vêtements recyclés, la designer de 24 ans a voulu créer une entreprise qui respecte l’environnement et les gens.

Bloom, c’est une ligne de vêtements aux designs exclusifs, pour hommes et femmes, faits à la main. Il y a encore deux ans, Angelina courait les friperies et les boutiques de vêtements de seconde main. Elle aimait cette tendance. Mais plus elle en apprenait sur l’envers du décor de la mode, plus elle en savait sur cette industrie polluante et ses méfaits sur l’environnement, l’exploitation des femmes et des enfants, les mauvaises conditions de travail. C’est là qu’elle a pris la décision de s’engager à son tour et de faire sa part pour changer le monde; c’est ce qui l’a poussé à lancer ses lignes de vêtements recyclés.

« Je le fais parce que c’est dans mes valeurs. C’est un combat, une mission,» avoue Angelina.
Angelina se définit comme une féministe et elle encourage l’achat local. Pour sa campagne pré-lancement officiel, elle s’est associée avec des artistes sensibles aux mêmes causes qu’elle. Antoine Desrochers, Maxime Gibier et Murphy Cooper ont répondu à son appel. Ils sont ses plus grands supporteurs.

«J’ai choisi de collaborer avec Bloom pour mettre de l’avant leur éthique de travail; la construction de vêtements basé sur le recyclage. Nos océans, nos rivières et nos lacs débordent littéralement de déchets. Je ne peux me permettre en tant qu’être humain de participer à un cycle de production de déchets. Le chemin peut sembler long mais c’est en m’habillant chez des entreprises comme Bloom que j’y fais un pas à la fois. », raconte Antoine Desrochers.

Angelina Alvarez-Soto est née d’une mère péruvienne et d’un père salvadorien. Autodidacte dans l’âme, elle s’est inscrite en Commercialisation de la mode au CEGEP Marie-Victorin et à l’UQAM. Maintenant, elle fonce dans l’école de la vie, conscientisée et écoresponsable. Aujourd’hui, elle expérimente et explore. Angelina termine aussi un cours en lancement d’entreprise.

« Je m’amuse. Je fais mes propres créations. Je fais mon art engagé à moi, » affirme-t-elle avec conviction. Dans son atelier de Mirabel, elle fabrique une pièce à la fois selon l’éthique slow fashion. Chaque morceau de vêtement est unique et différent à la fois. Elle embrasse des causes qui lui tiennent à cœur et utilise les réseaux sociaux pour transmettre ses messages.

Pour en savoir davantage : https://m.facebook.com/Bloom.alvarezcreation/